Quel est l’équipement minimun pour accéder à la piste ?
Le cuir : Un bon équipement routier peut très bien convenir à partir du moment où il est en cuir, muni de renforts aux endroits les plus exposés (genoux, coudes, épaules). Autre impératif, que vous vous sentiez à l’aose de vos mouvements. Toute gêne ou tout sentiment d’être engoncé deviendra insupportable quand il s’agira de piloter votre moto. A l’inverse de la route, le pilotage sur circuit impose de bouger sur la moto, la masse du corps étant exploitée pour accompagner les différentes phases de la conduite. Si la combinaison d’une seule pièce est la solution idéale, un bon ensemble pantalon-blouson peut aussi convenir dés lors que la liaison entre les deux est parfaitement sûre. Sinon en cas de glissade il y a risque de finir en slip…
Les gants : Ils doivent être souples pour permettre une parfaite sensibilité des commandes mais renforcés aux endroits les plus critiques : paume, jointures de doigts. Les prix peuvent monter très haut, mais on trouve chez certains fabricants des modèles de gamme intermédiaire qui offrent une protection raisonnable.
Les bottes : Elles sont obligatoires, mais assez peu surveillées par les personnes qui vous accueillent sur les circuits. Peu de risque donc qu’on vous refoule sous prétexte que les vôtres ne sont pas assez « classe » ou « sexy ». Cela étant, on évitera les Sidi Cross du temps où papa roulait en Maïco pour des modèles qui garantissent la souplesse de la cheville et un bon contact avec le sélecteur.
Sans oublier que le poids d’une chaussure n’est pas sans effet sur les lésions aux pieds et chevilles.
Trop lourde, elle augmentera l’inertie des extrémités et donc la violence du choc.
Le casque : Il est bien entendu tout à fait obligatoire. Il est indispensable que ce soit un intégral, et si les modulaires sont acceptés, on vous conseille quand même de choisir un véritable intégral. Comme pour le reste de l’équipement, il est essentiel qu’il vous aille parfaitement. Trop petit il sera vite douloureux au point de perturber votre concentration. Trop lâche ? Il vous arrachera la tête avant de la quitter à la première gamelle. A la bonne taille donc ! Ensuite, il faut absolument en choisir un de bonne qualité. Mais pas plus que pour la route, les chocs subis sur circuit n’étant pas pires que ceux qui vous menacent sur la route. On peut même considérer qu’il y a beaucoup moins de risques de rencontrer un obstacle sur un circuit… Une ventilation efficace est un critère important sur circuit. On dégage de la chaleur et on embue beaucoup plus facilement que sur la route. Autre conseil, préférer les systèmes à double boucle pour le serrage de la jugulaire, les fermetures rapides, si pratiques au quotidien, ayant souvent tendance à laisser la jugulaire se détendre avec la vitesse (la double boucle est imposée en compétition).
La protection dorsale : même si votre blouson « route » possède un renfort ou une plaque en Lexan à l’aplomb de la colonne vertébrale, une vraie protection dorsale est hautement conseillée. Ne pas lésiner sur la qualité, il en faut une qui présente des plaques articulées, gage de souplesse, se prolonge presqu’au coccyx, et dispose d’une large bande ventrale pour la maintenir en place.
Equipement complémentaire
Les sliders : Ces protections amovibles qu’on appose sur les genouc vont rapidement devenir indispensables. Si vous prenez goût au circuit vous allez vite vouloir « mettre le genou par terre » et sans slider, c’est immédiatement un trou dans le cuir et une brûlure sur la rotule. Les sliders de botte sont moins indispensables mais ne font pas de mal non plus.
Les bouchons d’oreille : Si vous utilisez une machine munie d’un échappement « piste » (c’est en général permis, sauf sur certains circuits trop proches de zones habitées), on vous conseille de protéger vos oreilles avec des tampons en mousse, tout le monde ne les supporte pas, mais c’est un élément de confort indiscutable et pour certains une aide à la concentration.
